GéoPôles
Chaque mois, Richard Haddad vous attend dans « Géopôles » pour analyser les grands événements de l’actualité des relations internationales. Des invités de marque, des informations exclusives pour un programme unique… « Géopôles », c’est le rendez-vous de tous ceux qui s’intéressent au rôle des Etats et des organisations internationales.
Richard Haddad reçoit Jean-Pax Méfret, ancien journaliste qui a parcouru le monde, et chanteur engagé, célèbre pour sa liberté de parole. Il évoquera dans cette émission son histoire, livrera son témoignage et son regard sur l’actualité. Né en Algérie et rapatrié en France métropolitaine en 1962, Jean-Pax Méfret débute une carrière de journaliste et se lance dans la chanson. De 1970 à 1980, il est grand reporter au service politique étrangère du journal l’Aurore où il couvre la plupart des conflits armés et mène de grandes enquêtes sur le terrorisme international. De 1980 à 2002, il est grand reporter au Figaro Magazine puis rédacteur en chef des grandes enquêtes. De par son métier, il a été le témoin de divers conflits dans le monde et du comportement de l’Occident et de ses dirigeants notamment face au bloc de l’Est communiste. Mais Jean-Pax Méfret est aussi un chanteur à succès, ses chansons engagées (plus de 300), sont comme des reportages sur notre monde. De l’Algérie française aux goulags de Sibérie, des héros de l’armée française à la tyrannie des régimes communistes, ses paroles sonnent toujours vraies au regard de l’actualité que nous vivons.
Jusqu’au milieu du XIXème siècle, la Kabylie était indépendante dans l’Empire ottoman, les Turcs n’avaient jamais réussi à l’intégrer. Elle devient une région de l’Algérie colonisée par la France ensuite. Mais dès l’indépendance en 1962, une guerre de deux ans entre le pouvoir algérien et les indépendantistes kabyles éclate. Les revendications d’autonomie reprennent dès les années 80 et s'amplifient dans les années 2000. Depuis une décennie, c’est l’indépendance qu’exigent les opposants au pouvoir arabo-islamique d’Alger. Richard Haddad reçoit le Président du gouvernement provisoire Kabyle en exil, Ferhat Mehenni, et son Porte-parole, Aksel Ameziane. Les deux personnalités expliqueront dans cette émission les différences fondamentales, culturelles, religieuses, politiques et historiques entre les Kabyles et les Arabes. Ils évoqueront la tolérance et l’ouverture de leur peuple épris de liberté. La laïcité et la liberté religieuse sont au coeur de leur projet qu’ils développeront afin d’éclairer les téléspectateurs sur ce qu’ils voudraient faire de cette région si proche de la France.
L'effondrement de l'empire soviétique au début des années 90 a fait de la Russie un pays de puissance moyenne dont l'influence dans le monde était devenue presque inexistante. Depuis plus de 15 ans, un nouvel empire russe semblait se reconstituer petit à petit, prudemment, non sans difficultés. Du Caucase à la Libye en passant par la Syrie, l'influence russe se reconstituait lentement mais sûrement à travers des interventions calculées et mesurées. Et puis c'est en Afrique qu'elle se déploya ces derniers mois aux dépens de celle de la France. Mais c'est la guerre d'invasion de l'Ukraine qui mit au grand jour les projets de reconstitution de ce que fut l'empire russe. Richard Haddad reçoit le journaliste Vincent Hervouët qui depuis plus de 40 ans parcours le monde pour couvrir les conflits internationaux dont il est devenu un éminent spécialiste. Il évoquera dans cette émission la stratégie géopolitique des Russes, leurs interventions dans différents points du globe, les relations avec leurs alliés et enfin la guerre ukrainienne.
La crise sanitaire mondiale et puis la guerre en Ukraine nous ont ouvert les yeux sur la dépendance énergétique : la forte demande de Pétrole et de gaz a fait flamber les prix sans compter les difficultés à s'en procurer à causes des guerres. Mais ce qui est encore plus inquiétant c'est la pénurie alimentaire qui nous guette. En effet, nos gouvernements et les directives européennes qu'ils ont adoptés nous ont mis dans une situation de dépendance là aussi alors que notre pays était largement auto-suffisant et exportateur même. Dans ce numéro de "Géopôles", Richard Haddad reçoit le professeur Jean-Claude Martinez, ancien député européen, membre de la commission agricole au Parlement européen et auteur d'un livre qui vient de paraître sur le défi alimentaire : "Et pourtant... le matin des paysans" (Ed Godefroy de Bouillon). Il raconte comment il était le témoin des décisions et des trahisons de Bruxelles qui nous mis dans cette situation. Après une analyse pointue de la situation, il propose ses solutions à appliquer d'urgence en France, en Europe et de l'autre côté de la Méditerranée afin d'éviter des famines et l'immigration-invasion qui fatalement en résultera.
Le conflit entre l'Ukraine et la Russie date de 2014. En effet, suite à la destitution du président Viktor Ianoukovitch, considéré comme l'homme de la Russie, cette dernière a annexé la Crimée où se trouvait une de ses bases militaires et armé des milices dans deux régions frontalières à l'Est de l'Ukraine qui se sont opposées à Kiev proclamant même leur indépendance. Le conflit armé entre les séparatistes pro-russes et Kiev aboutit à un accord à Minsk (Biélorussie) quelques mois plus tard. Cet accord prévoyait le maintien de ses régions dans l'Ukraine, mais avec un statut autonome. Il prévoyait aussi le maintien de l'apprentissage de la langue russe, entre autres… Pendant huit ans, ces accords n'ont pas été appliqué de part et d'autre. Mais l'Ukraine, poussée par les Etats-Unis, a renforcé son armée, s'est dotée de beaucoup d'armes et surtout a manifesté sa volonté d'adhérer à l'OTAN, chose inacceptable pour la Russie voisine. Mieux armée et organisée, son armée relança les combats avec les régions séparatistes, donnant par là même un prétexte à la Russie d'intervenir et un autre pour faire appel à l'OTAN. Après avoir reconnu l'indépendance des deux régions à l'Est de l'Ukraine en février 2022, Vladimir Poutine, à la surprise générale, ne s'est pas contenté d'envoyer son armée les défendre sur leur territoire, mais a lancé une offensive générale de conquête du pays. Richard Haddad reçoit Frédéric Pons, journaliste spécialiste de cette région du monde et auteur d'un livre sur Vladimir Poutine, afin d'analyser la situation géopolitique de ce conflit et les responsabilités des uns et des autres. La Russie s'est-elle engagée dans un bourbier dont elle n'en sortira pas indemne ? Les conséquences des sanctions européennes seront-elles catastrophiques pour son économie pendant très longtemps ? Combien de temps pourrait durer cette guerre qui a révélé la nation ukrainienne et qui s'avère donc plus compliquée que prévue pour les Russes ? Pourrait-on en sortir par les négociations ? Le grand perdant ne serait-ce pas le peuple chrétien européen qui s'entretue alors qu'il est en perte de vitesse démographiquement et menacé de remplacement par d'autres civilisations ? Frédéric Pons nous apporte des réponses mesurées et objectives à ses questions.
Depuis sa création au congrès de Tours en décembre 1920, le Parti communiste n'a cessé de trahir la France. Il fut le collaborateur, non seulement de Staline mais aussi de Hitler aux temps du Pacte germano-soviétique. Il ne cessa par la suite d'être un agent de la politique soviétique en France. Il fut aussi le collabo des Vietminh en Indochine et du FLN en Algérie contre l'armée française… Pourtant, ce parti est toujours dans le paysage politique français et a même un candidat aux présidentielles. Mais qu'en est-il de son influence aujourd'hui ? Richard Haddad reçoit Bernard Antony, auteur d'un nouveau livre sur ce sujet, afin de nous éclairer sur les "virus mutants" du communisme français. Il explique notamment dans cette émission comment tout un pan de la “déconstruction” qui nous asphyxie et menace de nous faire disparaître comme peuple descend en ligne directe du marxisme-léninisme. La lutte des sexes, l’invasion migratoire pour disposer d’un prolétariat de substitution, ou les manœuvres de destruction de la cellule familiale, ont le plus souvent été promues par des marxistes fanatiquement attachés à cette idéologie de destruction. Depuis des années, le PCF et les autres organisations marxistes-léninistes se sont largement ouverts à l’islamo-gauchisme d’une Houria Bouteldja dont Bernard Antony a le premier porté devant les tribunaux les expressions fanatiques du racisme antiblanc.
La mondialisation inquiète beaucoup de nos concitoyens sous le regard moqueur voire méprisant de ses partisans, ceux qui croient en profiter en s'auto-proclamant l'élite à l'intelligence supérieure et visionnaire contre les retardataires dépassés à cause de leur illettrisme. Richard Haddad reçoit le géopolitologue Alexandre del Valle, auteur de "La mondialisation dangereuse", écrit avec le professeur Jacques Soppelsa, afin de nous éclairer sur les aspects dangereux de la mondialisation qui s'avère plus complexe que prétendu. Par naïveté ou idéologie nihiliste, la civilisation occidentale sera-t-elle la victime de cette mondialisation, sa disparition serait-elle inévitable face à la suprématie chinoise, l'impérialisme islamique, la démographie africaine… ? Alexandre del Valle répond à ces interrogations sans oublier d'évoquer les autres grands gagnants de la mondialisation à outrance : les mafias, les empires autoritaires et nationalistes…
175 000 compatriotes qui ont pu échapper à la manipulation des listes électorales, avec 35 000 électeurs écartés, vont voter le 12 décembre pour ou contre l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie. Ce sera la 6ème fois depuis 1987 et toujours sur la même question. Mais pourquoi cet abus de référendums en rafales ? Pourquoi les dirigeants français, qui depuis Michel Rocard et Lionel Jospin, assistent en notaires silencieux à l’amputation d’un morceau de la France ? Ils savent bien qu’une fois la Nouvelle-Calédonie livrée, nos 81 503 compatriotes loyalistes devraient partir en nouveaux pieds noirs encore trahis. Ils savent aussi et surtout, qu’une fois Nouméa abandonnée, la Polynésie suivrait, et les ailes de la France se replieraient, renonçant au Pacifique juste au moment où l’histoire va y commencer. Alors pourquoi ce grand renoncement à être la "France Monde" ? Richard Haddad reçoit Jean-Claude Martinez, président fondateur de l’Union pour la Nouvelle-Calédonie, professeur de droit public et sciences politiques à l’Université Paris II, Panthéon- Assas, afin de nous éclairer sur ce qu'il appelle le covid idéologique long qui frappe les visions courtes. Son dernier livre : "Nouvelle-Calédonie quoi qu'il en coûte, la France doit rester" démontre les failles juridiques de ces référendums et l'importance capitale de cet île pour la grande puissance que la France doit demeurer.
Géopôles, le magazine dirigé par Richard Haddad reçoit Frédéric Pons, journaliste et spécialiste des conflits et de la géopolitique. Ce dernier évoque tous les dessous de la politique africaine de la France et des autres puissances présentes au Sahel.. En effet, Emmanuel Macron a annoncé au mois de juin le désengagement progressif de la France dans cette région du monde. Quels sont les intérêts de la France dans cette partie du monde ? Notre sécurité dépend-elle en partie de la pacification du Sahel ? L'armée française est-elle efficace seule dans ce conflit ? Dans la seconde partie de l'émission, Frédéric Pons est interrogé sur le conflit israélo-palestinien et son évolution de plus en plus préoccupante pour l'Etat hébreux.
La crise sanitaire que nous vivons depuis un an a dévoilé de manière flagrante le bourbier que sont les institutions européennes pour les Etats membres. En quelques mois, tout ce qui était reproché à l'Europe de Bruxelles depuis 30 ans et balayé d'un revers de main méprisant par les fédéralistes, a éclaté au grand jour. Des masques aux tests en passant par la fermeture des frontières, aucune efficacité. Mais le coup de grâce est venu par le vaccin qui grâce à la Commission de Bruxelles aurait dû nous être servi rapidement et à bas prix. On connaît le résultat. Toutes ces défaillances n'ont fait que confirmer et en rappeler d'autres que l'on tentait d'enterrer : l'incapacité de maîtriser nos frontières, pas seulement contre le virus mais contre l'immigration sauvage et le terrorisme ou encore la volonté de délocaliser nos industries et de rendre nos pays vulnérables et dépendants… Richard Haddad reçoit Nicolas Bay, député européen du Rassemblement National, afin de nous éclairer sur les méthodes de la Commission de Bruxelles et de la politique de ses Etats membres. Il était un des premiers à réclamer la fermeture des frontières dès mars 2020 pour atténuer la circulation du virus. Avec ses collègues, il interpelle depuis des années les dirigeants européens au Parlement de Bruxelles et réclame un changement radical et surtout la transparence dans la gouvernance. Il sera interrogé sur ce combat et la politique à mener.